Je m’appelle Noémie. Mon père a été prêtre dans le sud de la Belgique, mais à la suite d’une visite d’évangéliques qui faisaient du porte-à-porte dans la région, il se convainc de l’autorité de la Bible seule. Par la suite, il devient pasteur. Lui et ma mère ont toujours accueilli chez nous des personnes réfugiées ou en détresse psychologique. Pour ma part, je suis la dernière de leurs six enfants.

Depuis mon enfance, j’ai eu envie de servir Jésus-Christ comme mes parents et j’ai pris conscience de mes fautes. A l’âge de sept ans, je fais confiance à Dieu pour être libérée de mon péché.

Seulement, dès mes débuts à l’école, je suis harcelée, insultée, rejetée. Je cherche donc en permanence l’approbation des autres. Je développe une soif maladive de plaire. Je développe d’énormes complexes et suis victime de crises d’angoisse. Mon état émotionnel est très compliqué. Mon désir d’être incluse me mène à des activités contraires à l’éducation que je reçois de mes parents.

Heureusement, chaque fois que je veux aller trop loin, Dieu intervient et je suis protégée de circonstances irréversibles. Vers l’âge de seize ans, je suis frappée par Galates 1, 10: «Est-ce la faveur des hommes que je désire?» Je renonce alors à plaire à mes «amis» et reviens sincèrement à Dieu. J’obtiens un bachelor en théologie, puis je poursuis mes études en devenant enseignante de français.

Aujourd’hui, je suis diaconesse dans mon Eglise en Belgique et mentor de plusieurs adolescents. J’organise des camps et j’enseigne également à temps partiel dans l’école chrétienne fondée par mes sœurs. Par ailleurs, je mets à profit ma formation pour enseigner le français aux réfugiés ukrainiens accueillis par mes parents, tout en étant assistante de direction à l’institut biblique où j’ai été formée. Mais par-dessus tout, ma conviction reste vivante: c’est dans l’approbation de Dieu que je trouve ma joie, et nulle part ailleurs.

Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui Juin 2024

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