Mon témoignage en 2’
Je m’appelle Natacha Nicolet et j’habite à Neuchâtel. Depuis toute petite je suis fan de camps chrétiens. C’est d’ailleurs moi-même qui demandais à mes parents de m’y inscrire. Ma foi s’est développée au rythme de ces camps et des événements chrétiens auxquels je me rendais.
Dans quelques mois, j’arrive à la fin de mes études à la Haute école pédagogique afin de devenir enseignante d’éducation physique et de géographie. En parallèle, je travaille depuis plus de deux ans à la Ligue pour la Lecture de la Bible en tant qu’animatrice-formatrice pour les enfants.
Enfant, j’ai moi-même plusieurs fois demandé à Dieu de venir vivre dans mon cœur. C’est lors d’un week-end de catéchisme, quand j’avais quinze ans, que j’ai vraiment senti sa présence. Ça m’a donné l’assurance d’être enfant de Dieu et d’être «validée» par lui. J’avais besoin d’avoir cette confirmation et il le savait.
J’ai gardé jusqu’à aujourd’hui le dessin que j’avais fait après ce moment si précieux: il représente un cœur libéré de sa carapace toute noire et de ses chaînes, qui peut désormais briller de sa lumière.
C’était logique pour moi de m’engager comme monitrice puis directrice de camps. Dans le même temps, je souhaitais vraiment travailler à la Ligue en tant que salariée, afin de permettre à d’autres de vivre ce que j’ai vécu, à savoir rencontrer Dieu au travers de la Bible et de la prière. Il a conduit toutes choses et me voici aujourd’hui au service des enfants.
Ce travail me pousse à me remettre régulièrement en question sur l’efficacité de ma pratique et sur ma relation avec Dieu comme source pour transmettre son amour aux enfants. En effet, sans amour il est inutile de chercher à prendre soin des plus petits comme Dieu nous invite à le faire, afin qu’ils puissent grandir tant au niveau physique, psychique que spirituel. C’est d’ailleurs là le message que je cherche à transmettre.
Publicité