Skip to content

L’union fait la force des facultés

© Istockphoto
Pour de nombreuses facultés de théologie, œuvrer à l’unité du corps de Christ, c’est collaborer et avancer ensemble. Quels partenariats, pour quels buts?
David Métreau

La Faculté libre de théologie évangélique (FLTE) de Vaux-sur-Seine en France et l’Evangelische theologische faculteit (ETF) de Leuven en Belgique viennent de signer un accord de coopération portant sur leurs programmes d’études doctorales. Grâce à cette collaboration, des doctorants francophones de la FLTE pourront obtenir un doctorat reconnu au niveau européen, les diplômes de l’ETF étant reconnus par l’Etat belge. «Il s’agit d’une première au sein des formations évangéliques en France», se réjouit Christophe Paya, professeur de théologie pratique et doyen de la faculté. Cet accord de coopération est un des nombreux exemples de partenariats qui se tissent entre les différentes facultés de théologie et instituts bibliques en francophonie.

Des standards plus élevés

Publicité

«Ces partenariats sont une nécessité. Cela permet de nous connaître et de collaborer pour l’unité du corps de Christ. Nous essayons d’être heureux ensemble!», déclare Benoît Lemestrez, directeur de Startup ministries. L’institut de théologie pratique basé à Yverdon en Suisse a officialisé courant avril la signature d’un partenariat avec la HET-PRO de Saint-Légier. Cet accord prévoit une reconnaissance mutuelle des diplômes entre les deux institutions. «Après trois ans chez Startup ministries, une passerelle d’une année à la HET-PRO donne accès au master», précise Benoît Lemestrez. Les étudiants qui souhaiteraient approfondir leur formation qui allie théorie et pratique pourront poursuivre leur cursus au sein de la HET-PRO, avec des standards académiques plus élevés.

«C’est une collaboration très porteuse pour les étudiants», assure le directeur de Startup ministries, lui-même en doctorat à la ETF de Leuven. En aparté, Benoît Lemestrez se dit enchanté par la collaboration entre sa faculté d’origine et celle de Vaux-sur-Seine. «La collaboration permet aussi de clarifier une offre, de se différencier des autres instituts et de développer ce que les autres n’ont pas. Il y a beaucoup de bénéfices pour chacune des parties mais seulement quelques pertes au niveau du développement.» Les partenariats permettent notamment «des échanges d’informations, des projets communs, des passerelles entre les formations, ou des échanges d’enseignants», liste Christophe Paya.

Un même langage universitaire

La Faculté Jean Calvin (FJC) d’Aix-en-Provence, par exemple, noue déjà des partenariats de ce type avec la HET-PRO, l’Institut biblique de Genève, la Faculté de théologie évangélique (Université Acadia) de Montréal et la FLTE. Preuve que les collaborations entre institutions sont au cœur de la réflexion. En parallèle avec la réforme de ses programmes de premier cycle, la FJC souhaite développer de nouvelles formes de coopération d’ici 2022, annonce son doyen Yannick Imbert.

Ces collaborations sont d’autant plus simples quand les mêmes normes académiques sont utilisées. «Entre universitaires, nous parlons la même langue», souligne Benoît Lemestrez. Et de conclure: «Engager un partenariat c’est faire passer au second voire au troisième plan les ambitions personnelles pour se mettre au service des Eglises et des missions.»

Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui Mai 2021

Dossier: Formations chrétiennes
Thèmes liés:

Pour poursuivre la lecture, choisissez une des options suivantes:

Créer un compte gratuitement

Et profitez gratuitement de l'accès aux articles web réservés aux abonnés pendant 14 jours.

Publicité