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Les leçons d’un burn-out

La maladie du siècle touche aussi les pasteurs. Leur profession serait l’une des plus stressantes qui soit. Analyse

Son burn-out, François ne l’a pas vu venir. Sa dernière semaine «active», il fourmillait de projets. Dormant quatre heures par nuit, il pensait tenir le coup, même s’il oubliait le nom des gens ; il venait même de lancer un groupe de discussion bimensuel avec des étudiants d’un campus voisin. Or le vendredi, il rencontrait son médecin traitant qui a pris sa tension et l’a arrêté net, du jour au lendemain. «Je l’ai pris pour un fou», témoigne François. «Mais c’est typique du burn-out. On est plein d’illusions, c’est psychique». Ce tempérament de fonceur était convaincu de pouvoir repartir et recoller ; arrêter, explique-t-il, serait revenu à être inutile et un salaire, surtout quand il vient d’une Église, ça se mérite.
François a été arrêté neuf mois. Son burn-out, il l’a très mal vécu, parce que «c’était en Église». «Une partie de moi a foutu le camp avec», livre-t-il aujourd’hui.

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