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Les bienfaits de la prière en groupe

Un groupe de chrétiens priant et lisant la Bible ensemble, assis en cercle
© iStock
Ils vivent la prière de manière collective dans une école protestante de la campagne ariégeoise, dans une maison de prière à Genève ou dans leur communauté de vie à Saint-Loup, en Suisse. C’est l’un des piliers de leurs vies. Ils en partagent les tenants et aboutissants.
David Nadaud

«Dans les premiers temps de l’Eglise primitive, les disciples de Jésus ont poursuivi simplement le style de vie et les rythmes de prière qui étaient les leurs depuis toujours», énonce d’emblée Elvire Dieny, responsable de «La maison d’Elie» à Genève. «Dans les Actes des Apôtres, on les voit monter au temple à Jérusalem par exemple, comme ils l’avaient d’ailleurs déjà fait lorsque Jésus était au milieu d’eux. On les voit aussi se rassembler dans les maisons pour partager et prier ensemble, ce qui est une extension de la pratique habituelle de Shabbat et des fêtes.»  

L’Eglise primitive

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Les débuts de l’Eglise primitive sont souvent perçus avec uniquement une pensée de rupture, mais en réalité, ils ont été un prolongement, assure Elvire Dieny. C’est aussi vrai en ce qui concerne la prière communautaire. Elle trouve en effet son ancrage dans la culture juive de l’époque. Actes 2, 42 décrit les quatre piliers de la vie de l’Eglise primitive. On y trouve la prière, à côté de l’enseignement, de la Sainte-Cène, et de la communion fraternelle. Mais là encore, c’est simplement le reflet d’une habitude de vie pour tous ceux qui ont soif de s’approcher de Dieu à l’époque de Jésus et des apôtres. 

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