Les adventistes au seuil de la FPF
Les 11 et 12 mars prochains seront à n’en pas douter des journées historiques pour l’UFA, l’union des deux fédérations adventistes françaises. À ces dates, on saura si elle est acceptée comme membre à part entière par la Fédération Protestante de France (FPF). Durant la période de deux ans qui vient de s’écouler, l’union adventiste participait aux travaux de la FPF sans avoir de droit de vote au sein du Conseil, en tant que «membre probatoire». Cette entrée, soumise à un vote aux deux tiers de l’Assemblée générale, serait alors la conclusion de près d’un siècle de relations plus ou moins décousues entre les deux parties. À sa création en 1905, la Fédération Protestante avait invité les Églises adventistes à s’affilier, pour se voir opposer un refus catégorique, réitéré à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Dans les années 80-90, ce sont les adventistes qui ont repris contact avec la FPF «dans un souci de relations avec les autres Églises protestantes. Peut-être que les responsables adventistes du début du siècle n’étaient pas prêts ou pas assez ouverts pour accepter cette démarche», précise Jean-Paul Barquon, pasteur et secrétaire général de l’UFA.
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Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui – Mars 2006
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