L’enlèvement de l’Eglise n’a pas eu lieu
Des milliers de chrétiens se sont rendus en Israël pour être à Jérusalem le jour de l’enlèvement de l’Eglise. D’autres ont démissionné de leur travail ou vendu leur maison, convaincus qu’ils seraient élevés dans les airs avec Jésus le 14 septembre, entre 8h et 9h du matin. Ces «anecdotes», relevées par l’historien David Vincent pour Kernews, suffisent à montrer que les prédictions de Claude Ignerski ont fasciné un certain nombre de croyants.
Son livre Sept preuves irréfutables de la date de l’enlèvement de l’Eglise (éd. Oasis), ses conférences et ses nombreuses vidéos postées sur les réseaux sociaux ont aussi amené un père de famille a être interné durant deux jours en hôpital psychiatrique au Canada: ses beaux-parents l’ont dénoncé pour avoir parlé des thèses de Claude Ignerski à ses proches. Une famille aurait même été inquiétée pour la garde de ses enfants. Ces derniers affirmaient à leurs camarades de classe qu’ils seraient bientôt enlevés. Tom Bloomer, recteur international de l’Université des Nations de JEM, a quant à lui été informé de «drames dans des familles: on a mis la pression sur des gens qui n’étaient pas baptisés pour qu’ils le fassent avant l’enlèvement, de peur qu’ils ne soient pas sauvés». Tom Bloomer ne mâche pas ses mots: «Je crois que Claude Ignerski devrait se repentir publiquement d’avoir égaré les brebis de Dieu. Quand on parle de la fin des temps, on devrait faire preuve de beaucoup plus d’humilité, là où je constate au contraire souvent une certaine arrogance intellectuelle et spirituelle.»
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