Skip to content

L’Église, héritière de mai 68

© Alliance Presse
Mai 68  a cristallisé un mouvement de fond. Cet événement culturel majeur du 20e siècle a modifié en profondeur les rapports sociaux et la culture ambiante. Les Églises en ont subi le contrecoup. Le militantisme évangélique et plus généralement conservateur contre Mai 68 est de bon ton. Mais où se situent les enjeux pour les Églises ?

En mai 68 à Paris, en pleine effervescence, les évangéliques se réunissaient en périphérie de la capitale autour de l’autorité de la Bible. Un congrès intitulé «Ta Parole est ta vérité», sous l’égide du Centre d’Études de théologie évangélique fondé une année plus tôt par Pierre Courthial et Henri Blocher, a rassemblé une assistance nombreuse. On y perçoit les déflagrations en provenance du Quartier Latin. Jacques
Ellul, Pierre Chaunu, Paul Wells sont de la partie. Des Suisses ont fait le déplacement. Parmi eux, le pasteur réformé Guy Chautems se souvient : «Le séminaire a été un événement marquant. C’était plus qu’une coïncidence. À mon sens, les évangéliques devaient pressentir ce qui allait se passer et la nécessité de se recentrer sur l’autorité de la Bible alors que l’autorité de papa était bafouée.»

Thèmes liés:

Pour poursuivre la lecture, choisissez une des options suivantes:

Créer un compte gratuitement

Et profitez gratuitement de l'accès aux articles web réservés aux abonnés pendant 14 jours.

Des Eglises en mode post-évangélique

Un Occident en «post»-Christianisme et des chrétiens en «post»-évangélisme... comment ces «post» redéfinissent-ils les identités?

Cerner les points de tension chez les évangéliques

Eric Zander, implanteur d’Églises et initiateur de communautés alternatives avec Vianova dont il est directeur général, observe quatre tendances pour le milieu évangélique francophone. Verbatim.

Publicité