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Le Sermon sur la montagne: des exigences de sainteté trop élevées?

Dans sa prédication, Jésus-Christ exhorte les chrétiens à être saints. Une exigence qui est toujours difficile à suivre et parfois mal comprise dans ses implications.
David Métreau

Mi-février, le groupe de jeunes adultes de l’Eglise M de Valence se réunissait autour d’un repas et d’une réflexion sur des applications concrètes à vivre l’appel radical à la sainteté de Jésus formulé lors du Sermon sur la montagne. Le pasteur Jérémie Chamard animait les échanges. «Dans ce texte, Jésus propose une vision du monde radicale et contre-culturelle. Il parle d’une justice qui va au-delà des apparences, d’un amour qui casse les barrières et d’une vérité qui transforme le cœur.»

Citant l’exemple de l’évêque épiscopalienne Mariann Budde qui a interpellé le président étatsunien Donald Trump – «l’homme le plus puissant du monde» –, sur des questions de justice lors de son investiture, Jérémie Chamard interprète l’appel à la sainteté comme celui «d’avoir le courage de ne pas être aimé» à cause de la justice et de se défaire du paraître pour vivre sincèrement devant Dieu. «Quelles influences – réseaux sociaux, amis, culture – façonnent ton désir d’être vu et approuvé?», questionne le pasteur libriste. Et de demander aux participants de se souvenir d’un moment où ils ont pu faire un choix sincère pour Dieu mais qui a pu coûter, comme refuser de tricher sur le remboursement de ses frais kilométriques au travail «même si tout le monde le fait», ou résister aux pressions de faire quelque chose de malhonnête ou de tendancieux.

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