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Le prince des ténèbres est mort: le prince de la vie vit éternellement!

© Morten Skovgaard – Wikimedia
Tribune: Ozzy Osbourne, décédé récemment, était surnommé le «prince des ténèbres». Itinéraire d'une vie commencée avec lui, puis rachetée par le Prince de la vie.
André Pinard

Le 22 juillet, Ozzy Osbourne (John Michael Osbourne) s’est éteint. Celui qui était surnommé le «Prince des ténèbres» est décédé entouré de ses proches, deux semaines après son spectacle d’adieu en compagnie de ses anciens comparses du groupe Black Sabbath, pionniers du heavy metal dans les années 1970.

Mon contact avec la musique d’Ozzy

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Mon adolescence a été marquée par l’exploration musicale. Des groupes hard rock, comme Deep Purple, Grand Funk Railroad, et Alice Cooper ainsi que Black Sabbath faisaient partie de ma liste d’écoute, tant sur disque que sur les radios québecoises CFDA et CHOM-FM. Mon premier contact avec Black Sabbath, c’était avec un autre étudiant de l’Ecole Monseigneur Côté à Victoriaville, qui écoutait leur musique entre les cours à l’aide de son petit lecteur à cassettes. Le premier morceau de Black Sabbath que j’ai entendu, c’est le seul morceau où, selon ma mémoire, Ozzy Osbourne jouait de l’harmonica: «The Wizard», sur leur premier album éponyme sorti en 1970. Sur ce même album, je me souviens aussi de «Wicked World». 

A la radio, on entendait en 1970-1971 des pièces très populaires de leur nouvel album sorti la même année, «Paranoid»: «Iron Man», «Electric Funerals» et «Paranoid». Quelques-uns de mes amis possédaient le nouvel album sorti en 1971, «Master of Reality», que j’ai entendu quelquefois mais que je connais moins. Le côté sombre des thèmes abordés ne surprenait personne. C’était, pour ainsi dire, leur marque de commerce. Après quelques années, Ozzy Osbourne, le leader et chanteur du groupe, est congédié en 1979, en raison de ses dépendances à l’alcool et aux drogues. A partir de là, il se lance dans une carrière solo assez réussie.

Du «Prince des ténèbres» au «Prince de la vie»

Durant mon adolescence, j’étais en recherche spirituelle. Des lectures d’ouvrages ésotériques et de spiritualité orientale me fascinaient, mais ne me satisfaisaient pas. Mon intérêt pour le hard rock ou le metal diminuait. En 1975, à l’âge de 16 ans, cette recherche spirituelle aboutit finalement à la foi chrétienne. Au cours de l’été 1975, je me suis procuré une affiche ou figurait un rayon de soleil dans la forêt et dans ce rayon de soleil, la prière suivante:

Donnez-moi la sérénité d’ accepter les choses que je ne peux changer, le courage de changer les choses que je peux, et la sagesse d’en connaître la différence.

Prière de la Sérénité, attribuée au philosophe stoïcien romain Marc Aurèle

C’est aussi à cette occasion que je me suis procuré un disque de musique classique: du luth de la renaissance italienne, joué par le luthiste Konrad Ragossnig. Environ un mois plus tard, suite à un contact avec la Bible par l’intermédiaire de certains amis, je donne ma vie à Jésus Christ. C’était il y a cinquante ans.

Il est intéressant d’établir un certain parallèle sur le plan spirituel: alors qu’Ozzy Osbourne avait adopté le surnom de «Prince des ténèbres», de son côté, Jésus-Christ est appelé, dans l’Ecriture, le «Prince de la vie» (Actes 3, 15). Etant revenu à la vie, il vit éternellement. A la suite du décès d’Ozzy Osbourne, nous avons pu observer un déferlement de messages de sympathie, à bon droit, envers son épouse Sharon et sa famille, ainsi que des mots de témoignage personnels. Il semble, selon la page Facebook de Celebrity Evangelist, qu’Ozzy avait vécu un certain rapprochement face à Dieu, en dépit du rôle de comédien qu’il adoptait (semblable à Alice Cooper). Il reste que seul Dieu est celui qui connaît les cœurs.

Je nous encourage tous à garder dans nos cœurs cette vérité: Jésus est le seul et l’unique «Prince de la vie». Celui qui, ressuscité lui-même par le Père, peut nous accorder la vie spirituelle, la vie éternelle. Il était la lumière du monde, et nous a délivrés de la puissance des ténèbres. C’est ce que déclare l’Apôtre Paul:

Il nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume de son Fils bien-aimé.

Colossiens 1,13

André Pinard, traducteur

Article tiré du blog personnel d’André Pinard, publié avec autorisation

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