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Le PEV et l’UDF mieux suivis outre-Sarine 

© Alliance Presse
A l’approche des élections fédérales, la rédaction s’est interrogée sur les raisons du plus grand succès des partis chrétiens en Suisse alémanique que dans nos régions.
Sandrine Roulet

Au Parlement suisse, on ne trouve que deux élus des partis évangéliques , deux femmes alémaniques du Parti Evangélique (PEV) (photo). En 2011, aux élections pour le Conseil national, le PEV et l’Union Démocratique Fédérale (UDF) ont pesé respectivement 2,5% et 1,6% en Suisse alémanique, 0,7% et 0,5% en Suisse romande. La même année, les deux partis ont cumulé 7,3% dans le canton de Berne, 2,2% dans le canton de Vaud. Pourquoi ce fossé?
Première évidence, relevée par l’ancien président de l’UDF Christian Waber: les chrétiens sont plus nombreux de l’autre côté de la Sarine. Porte-parole de l’UDF romande, Marc Früh observe de son côté que la société alémanique est plus évangélisée et ouverte à l’Evangile.
Nos voisins alémaniques semblent aussi plus attachés aux valeurs conservatrices, ce qui peut expliquer le meilleur accueil réservé à l’UDF, comme à l’UDC, constate le sociologue Olivier Favre: «Les évangéliques romands sont moins conservateurs que les évangéliques alémaniques, comme les Romands en
général le sont moins.»

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