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Le nez plongé dans la Bible: nouveau «pharisianisme»?

© «Moins je me crois obligé de lire ma Bible, plus j’ai envie de la lire et de la méditer», confie Dominique Angers. / Rachel Strong – Unsplash
«Lis ta bible et prie chaque jour, si tu veux grandir»: vous connaissez cette chanson? Elle éveille peut-être de bons souvenirs, mais est-ce qu’elle prône une rigidité?

Selon l’étude State of Bible, publiée par la Société biblique étatsunienne en 2024, l’indice général d’épanouissement des Etatsuniens était de 6,9 sur 10. Chez ceux qui ne lisent pas la Bible, le score est de 6,6, contre 8,2 chez ceux qui la lisent quatre fois ou plus par semaine, mais curieusement de 7,7 chez les personnes qui l’ouvrent tous les jours. En gardant à l’esprit que corrélation n’est pas causalité, ces données laissent penser que la lecture de la Bible est associée à un plus grand sentiment d’épanouissement. Toutefois, le fait que l’indice soit plus élevé chez ceux qui lisent la Bible quatre fois ou plus par semaine que chez ceux qui la lisent tous les jours invitent à la nuance.

En effet, une lecture quotidienne pourrait, chez certains, devenir une obligation ou une discipline rigide, perdant ainsi sa fonction nourrissante ou apaisante. A l’inverse, une pratique régulière mais souple semble favoriser un équilibre plus sain entre engagement spirituel et liberté personnelle.

Dossier: Lecture de la Bible

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