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Le monde a besoin de «Jimmy Carter»

© GettyImages
La mort de l'ancien président des Etats-Unis pose la question de la pertinence d'un profil moins va-t-en guerre que celui de nombreux dirigeants actuels. Analyse.
Christian Willi

Jimmy Carter n’est plus. Le président des Etats-Unis de 1977 à 1981, un évangélique baptiste engagé, est décédé à l’âge de 100 ans le 29 décembre.

Au vu du bilan contrasté que la classe politique étatsunienne dresse de lui, on peut se demander si la foi du démocrate a été sa force ou sa faiblesse. Certes, Jimmy Carter a décroché les accords de paix historiques de Camp David entre l’Egypte et Israël en septembre 1978, et ses propres conseillers avaient tenté de le dissuader de ce projet à hauts risques. Son engagement pour la résolution pacifique de conflits après sa présidence lui a d’ailleurs valu le prix Nobel de la paix en 2002.

Mais les analystes retiennent surtout sa gestion controversée de la prise d’une cinquantaine d’otages à l’ambassade des Etats-Unis de Téhéran en 1979. Elle a précipité sa défaite lors des présidentielles en 1980. «Indécision et revirements de positions» avaient prolongé cette crise durant 444 jours.

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