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Le chrétien, un donateur comme un autre?

© istockphoto
«Dans l’Eglise, le don est une forme d’adoration de Dieu. Le don n’est pas une finalité.» David Alonso aime à insister sur ce point. Il regrette que «tant de chrétiens donnent comme les non-chrétiens: leur motivation relève trop du coup de coeur.» Le don mérite à ses yeux une réflexion approfondie. L’expert en récolte de fonds rappelle que «tout ce que nous possédons nous vient de Dieu». Le don est donc une façon d’exprimer notre reconnaissance et notre confiance: «Donner, c’est se mettre en situation de “pauvreté” pour réaffirmer sa confiance en Dieu.» David Alonso critique la culture utilitariste du don en Eglise, liée à un effet direct et visible (la réfection du chauffage de l’église ou les charges pastorales). «En nous focalisant trop sur le don et son effet, on en oublie ce qui devrait être l’objet de notre adoration par nos dons: Dieu, qui veille à ce que nous ne manquions de rien, même et surtout quand cela relève de l’impossible.» Il met aussi en garde contre le don qui tente d’acheter une bénédiction ou un avantage pour soi ou pour une tierce personne. «Les Eglises qui prônent cet Evangile dit de la prospérité savent que Dieu donne, mais elles oublient qu’il reprend aussi.» A l’inverse, plus on se sait aimé de Dieu, plus on l’aime en retour et plus on est généreux. Pour le théologien Tim Keller, cette réalité se vérifie aussi au niveau de l’Eglise locale. Bien sûr, l’envie de donner entièrement gratuitement est souvent liée à des motivations contradictoires. «Les marques de la vie teintent notre façon de donner», constate David Alonso. Le don n’est pas aisé pour tous et de la même façon: argent, temps, expérience, accueil, etc. De même, on ne donne pas de la même façon à tout âge. «Avec l’âge vient le doute et, parfois aussi, la prise de conscience que nos certitudes ne nous servent pas à grand-chose: seul Dieu reste. Nous apprenons à donner sans attendre en retour, juste par amour du prochain.»

«Dans l’Eglise, le don est une forme d’adoration de Dieu. Le don n’est pas une finalité.» David Alonso aime à insister sur ce point. Il regrette que «tant de chrétiens donnent comme les non-chrétiens: leur motivation relève trop du coup de coeur.» Le don mérite à ses yeux une réflexion approfondie.
L’expert en récolte de fonds rappelle que «tout ce que nous possédons nous vient de Dieu». Le don est donc une façon d’exprimer notre reconnaissance et notre confiance: «Donner, c’est se mettre en situation de “pauvreté” pour réaffirmer sa confiance en Dieu.»
David Alonso critique la culture utilitariste du don en Eglise, liée à un effet direct et visible (la réfection du chauffage de l’église ou les charges pastorales). «En nous focalisant trop sur le don et son effet, on en oublie ce qui devrait être l’objet de notre adoration par nos dons: Dieu, qui veille à ce que nous ne manquions de rien, même et surtout quand cela relève de l’impossible.»
Il met aussi en garde contre le don qui tente d’acheter une bénédiction ou un avantage pour soi ou pour une tierce personne. «Les Eglises qui prônent cet Evangile dit de la prospérité savent que Dieu donne, mais elles oublient qu’il reprend aussi.»
A l’inverse, plus on se sait aimé de Dieu, plus on l’aime en retour et plus on est généreux. Pour le théologien Tim Keller, cette réalité se vérifie aussi au niveau de l’Eglise locale. Bien sûr, l’envie de donner entièrement gratuitement est souvent liée à des motivations contradictoires. «Les marques de la vie teintent notre façon de donner», constate David Alonso. Le don n’est pas aisé pour tous et de la même façon: argent, temps, expérience, accueil, etc. De même, on ne donne pas de la même façon à tout âge. «Avec l’âge vient le doute et, parfois aussi, la prise de conscience que nos certitudes ne nous servent pas à grand-chose: seul Dieu reste. Nous apprenons à donner sans attendre en retour, juste par amour du prochain.»

Dossier: Missions
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