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Le chrétien appelé à la résilience face à la crise énergétique

© Facebook - Istockphot
La guerre en Ukraine n’est qu’un accélérateur d’une crise énergétique qui va transformer les modes de vie, selon Laurent Balsiger (photo en médaillon), directeur de la Société électrique des forces de l’Aubonne (SEFA) et député vaudois. Il appelle les chrétiens à se saisir du sujet. Entretien.
David Métreau

Le 15 septembre vous avez donné une conférence intitulée «Crise énergétique, enjeux et solutions» en répondant à l’invitation de deux églises évangéliques de Nyon. Pourquoi, selon vous, les chrétiens devraient-ils se soucier de ce sujet de l’énergie?

Nous vivons dans une société qui fonctionne grâce à une énergie abondante et bon marché. L’ingénieur consultant en énergie Jean-Marc Jancovici explique notamment que notre niveau de confort est tel qu’il y aurait entre 200 et 400 «esclaves énergétiques» qui travailleraient pour chacun d’entre nous. Ainsi nous n’aurions jamais été aussi privilégiés - du moins en Occident - si bien que même le roi Louis XIV n’avait pas le confort dont nous disposons, ne serait-ce que l’eau chaude instantanée. Mais tout ce confort a un coût. Le chrétien doit être responsable et s’intéresser à ce qui se cache derrière la prise de courant et derrière l’essence. Je pense que Dieu nous a appelés à être gérants de sa création et à être solidaires les uns des autres. Face à l’usage du gaz, du pétrole, du mazout, l’on rencontre des des conséquences. Il s’agit dès lors d’être responsable et cohérent.

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