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La fuite des cerveaux, mythe ou réalité ?

La foi d’une partie de jeunes ne survivrait pas au-delà des années du lycée. L’analyse de Jean-Christophe Émery, animateur évangélique pendant huit ans
Joël Reymond

la foi chrétienne à l’orée de la vingtaine après des années d’adolescence marquée par un engagement spirituel fort. Des études ont chiffré ce phénomène, aux États-Unis par exemple. L’avez-vous remarqué vous aussi ?
Oui. Encore qu’il faille préciser que ces jeunes ne quittent pas forcément la foi, mais l’institution. Par suite, la foi n’est plus alimentée. Il faut donc distinguer la cause et la conséquence.Mais ces jeunes restent solidaires des groupes d’amitié établis auparavant. Il peut aussi arriver que des structures type cellule de prière prennent le relais
dans les années qui suivent le groupe de jeunes. Le risque est ici le peu de contenu spirituel, au profit de partage de nouvelles et de soutien moral mutuel.
–CREDIT–
Qu’est-ce que ce phénomène révèle sur la foi qui est transmise aux adolescents ? Est-elle fragile, superficielle ?
Le jugement est peut-être un peu rapide. Que la foi des jeunes soit émotionnelle, c’est une réalité mais il faut nuancer cela par des réalités psycho- sociales. Je pense ici au développement de la personnalité ou à la place de l’émotion plus généralement, dans notre société actuelle.

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