La Bible, trésor pour lequel l’engouement ne tarit pas
Ni le temps, ni les persécutions, ni la perte du savoir, ni la dictature, ni le matérialisme, ni l’essor, ni le déclin des civilisations, des rois, des sages et des empereurs n’ont enterré l’intérêt pour la Bible. Et quand celle-ci l’a été au sens propre comme au figuré, durant environ 2000 ans dans des jarres ou tombée dans l’oubli d’un Occident au vernis chrétien, ça n’a été que pour rejaillir de plus belle et transformer des vies.
«Quand on découvre ta parole, on reçoit la lumière. Par elle, les gens simples deviennent capables de bien juger» (Ps. 119, 130). Trop souvent oubliée par ceux qui savent - qu’ils soient chrétiens ou non - la Bible est là pour ceux qui ne sont pas rassasiés. Même dans une société néo-païenne, l’intérêt pour la Bible demeure. Il n’est pas seulement de l’ordre culturel ou intellectuel mais avant tout spirituel. La Bible est un trésor pour l’humanité sans cesse redécouvert; à l’échelle d’une vie ou à l’aune des siècles.
Bibliothèque vivante, la Bible vit avec son temps au fil des traductions et de son incroyable développement sur les supports numériques . Si le Livre inspire des artistes pas nécessairement chrétiens, sa lecture pourrait réduire les symptômes du trouble de stress post-traumatique et augmenter le pardon, la compassion et donner du sens, selon une récente étude commandée par l’American Bible Society (ABS) à des chercheurs de l’Université Baylor. A l’heure où le monde traverse une sévère crise de santé mentale aggravée par la pandémie de covid et ses corollaires, lire la Bible s’avère «une source vitale pour la guérison émotionnelle, spirituelle, physique et mentale», assure Robert Briggs, président de l’ABS.
Loin d’être un grimoire magique, la Bible avec un grand B est avant tout un livre inspiré dont le personnage central est Jésus-Christ, fils de Dieu. C’est aussi avec un petit b, un objet imprimé jusqu’en Chine, sans cesse réédité et traduit intégralement dans 704 langues. C’est surtout un trésor à préserver de toute censure et à lire sans modération.
Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui Mars 2022
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