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La Bible sur le toit du monde

Un an après, l’exploit historique et spirituel de Philippe Martinez fait l’objet d’un livre des Presses de la Renaissance
Sandrine Roulet

Monter sur le toit du monde et y enfouir une Bible, tel est l’exploit réalisé par le pasteur pentecôtiste Philippe Martinez en mai 2006. Ce Français de cinquante-deux ans est certainement le premier à avoir rendu un culte à Dieu au sommet de l’Everest. Le récit de cette aventure extraordinaire vient de paraître aux Presses de la Renaissance sous le titre: Le ciel pour seule limite, à chacun son Everest.
En ouvrant cet ouvrage, vous vous lancez dans un double voyage. D’abord, celui de l’ascension du mont Everest, avec ses paysages dénudés et ses neiges éternelles, avec ses nuits glaciales et son soleil brûlant, avec ses montagnards déterminés, solidaires, mais si petits face aux éléments… Et puis un second voyage, spirituel cette fois-ci, celui d’un homme qui s’est senti divinement poussé à se lancer dans cette folle aventure.
–CREDIT–
Il avait tiré un trait sur la montagne
Cela fait bien longtemps que Philippe Martinez a renoncé à sa profession de guide de haute montagne pour se mettre au service de Dieu lorsqu’une pensée s’imprime en lui: Dieu lui demande de monter au sommet de l’Everest! Sa première réaction est l’étonnement: «Pourquoi se planter dans une telle aventure alors que j’ai abandonné la montagne pour Dieu il y a des années?».
De plus, Philippe Martinez connaît les risques liés à une telle expédition: une personne sur trois n’en revient pas! Après avoir prié et reçu deux confirmations, dont l’accord improbable de son épouse Brigitte, le pasteur français est convaincu que ce projet vient bien de Dieu.
Pendant les préparatifs de l’expédition, qui durent un an, Philippe Martinez commence à y voir clair: «Dieu m’avait demandé de m’y rendre afin que l’Évangile soit prêché jusqu’aux extrémités de la Terre. Pourtant moi, je ne voyais pas l’intérêt puisqu’il n’y a personne au sommet de cette montagne!». La suite de son périple le détrompera: il aura non seulement l’occasion de partager sa foi avec ses amis «summiters», mais aussi avec un sherpa tibétain du nom de Tusha. Et au sommet, le premier homme à le rejoindre sera un Juif, en compagnie duquel il pourra réciter le Psaume 23: «L’Éternel est mon berger, je ne manquerai de rien…»

C’est parti pour les conférences
Son récit vient également de sortir sur DVD. Et le pasteur de Die commence à être invité aux quatre coins de la France pour donner des conférences sur son périple sur le toit du monde.
Sandrine Roulet

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Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui – Mai 2007

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