Juristes pour l’enfance accuse le CESE de promouvoir la multitude des genres
Disponible jusqu’au 3 décembre, ce sondage concernant l’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle a été mis en ligne par le Conseil économique social et environnemental (CESE). La première question du sondage concerne l’identité de genre et trois réponses sont proposées: «fille, garçon, autres». Le 24 octobre, l’association Juristes pour l’enfance demandait le retrait de la troisième possibilité.
«Une atteinte à la santé psychique»
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L’organisation de défense des droits des enfants dénonce un «prétexte pour véhiculer auprès d’enfants, dès leur plus jeune âge, une idéologie remettant en cause (…) l’existence de deux sexes, fille ou garçon». Dans le communiqué, le CESE est accusé de promouvoir l’existence d’une multitude de genres, ce qui est «dépourvu de toute base scientifique et de réalité objective» et qui «constitue une atteinte au droit à l’information et à la santé psychique des enfants et des jeunes».
Le Comité protestant évangélique pour la dignité humaine (CPDH) s’inquiète aussi. Dans un article publié avant le questionnaire, il incitait le ministère de l’Education nationale à «ne pas avancer davantage dans des voies aussi dangereuses à l’heure où la santé mentale des jeunes n’a jamais été aussi mauvaise». Il mettait notamment en lumière les conséquences de pratiques similaires au Québec, où dès l’âge de quatre ans, le cursus scolaire distingue la biologie et le sentiment intérieur en ce qui concerne les questions de sexe et de genre.
En avril de cette année, le site ToutPourSaGloire s’est aussi emparé du sujet en invitant les parents à expliquer la différence scientifique entre les sexes. L’article s’appuie sur le livre pour enfants Dieu a créé des garçons et des filles (éd. Impact) de Marty Machowski.
Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui Décembre 2023
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