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Je suis le gardien de mon frère… et de mes libertés!

Une femme donnant de la nourriture à un mendiant sans-abri assis dans la rue.
© iStock
Dans un monde qui prône la liberté individuelle à tout prix, l’injonction de Christ, celle d’aimer notre prochain, nous pousse à contraindre certaines libertés. Un appel à la responsabilité face à nos frères et sœurs.

«Sans les chrétiens, je serais chrétien», déclarait Gandhi qui, ni blanc ni issu d’une caste supérieure, s’était vu refuser l’entrée d’une Eglise à Calcutta. Les chrétiens connaissent aussi l’histoire du pasteur qui, déguisé en sans-abri, attendait devant une Eglise un dimanche matin, avant de se dévoiler pour dénoncer le manque d’amour des fidèles qui l’avaient ignoré. Cette légende urbaine a été si souvent répétée que l’on pourrait s’attendre à ce que les chrétiens soient désormais prudents.

Une expérience similaire menée en 2018 par un pasteur dans l’Illinois, James MacDonald, a cependant montré qu’une telle indifférence était encore possible: on ne sait combien de fidèles connaissaient cette histoire, mais la conclusion fut la même.

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