«J’ai fini mes cours Alpha, je fais quoi?»
«Et maintenant, on fait quoi?». Cette question est fréquemment posée à la fin d’un parcours Alpha. «Le besoin et l’envie de continuer de se réunir est fort, tant ces dix soirées et le week-end de retraite ont permis au partage de se développer et à des liens de confiance et d’amitié de se tisser», relève François Rochat, pasteur et membre du bureau Alphalive en Suisse romande.
A la paroisse Holy Trinity de Londres, où ont démarré les cours Alpha il y a quinze ans, un concept nommé Pastorates a été mis sur pied. Sous la responsabilité de laïcs, le groupe de 15 à 30 personnes se réunit deux fois par mois. Cela permet aux participants de continuer à se rencontrer tout en s’intégrant à la grande communauté.
En francophonie, plusieurs rencontres ont vu le jour pour donner une suite à Alpha. Souvent, les participants suivent un deuxième parcours nommé «Bêta», «Alpha suite» ou «Alpha+». Certains utilisent comme support d’autres manuels publiés par Alpha, comme Une vie digne d’être vécue (sur la lettre aux Philippiens) ou Sujets brûlants. Souvent aussi, les participants sont invités à rejoindre un groupe de maison déjà existant.
De son côté, la Société Evangélique de Genève prépare actuellement un cours biblique, qui devrait être lancé cet automne.
Enfin, les Eglises veillent également à rester en contact avec eux en les conviant lors d’événements spéciaux et/ou en les suivant individuellement.
Sandrine Roulet
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Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui – mai 2012
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