«Aussi bien en politique intérieure qu’en politique internationale, le surprenant Donald Trump préconise, au travers de déclarations fracassantes, des mesures destinées à contrecarrer sinon à freiner la mise en œuvre des revendications véhémentes de la gauche culturelle occidentale que sont le soutien au Sud global – en fermant les yeux sur le totalitarisme des pays et mouvements concernés –, la priorité absolue accordée à la lutte contre le réchauffement climatique et le progressisme sociétal woke.» C’est ainsi que Jean-Pierre Graber, ancien parlementaire suisse, analyse la situation en ce qui concerne les premières semaines de Donald Trump au pouvoir.

De même, les politologues s’accordent à dire que le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche marque un tournant majeur dans la politique étatsunienne et dans les relations internationales, plus que lors de sa première élection. En effet, retournant sur un terrain qu’il maîtrise maintenant bien et qu’il a déjà préparé lors de son premier mandat, celui-ci a quasiment les coudées franches pour mener la politique qu’il souhaite, avec le soutien d’une grande partie de l’électorat blanc évangélique.