La mère d’Harry Potter croyante?
L’info en surprendra plus d’un. Dans une interview accordée au Time, J.K. Rowling évoque sa foi.
Pour la mère d’Harry Potter, le fil rouge de son livre n’est autre qu’un passage de 1 Corinthiens 15,26, celui-là même que le héros de ses romans retrouve sur la tombe de ses parents dans l’ultime tome de la série: «Le dernier ennemi qui sera détruit, c’est la mort.»
Chrétienne peut-être pas, mais en recherche: c’est ainsi que la romancière définit une curiosité spirituelle qui remonte à son enfance. «Aucun membre de ma famille n’était croyant. Mais j’ai toujours été attirée par la foi, même lorsque je doutais», a-t-elle confié à l’hebdomadaire américain. Et d’ajouter qu’elle trouvait dans la religion ce qui manquait dans son foyer. C’est ainsi qu’elle s’est rendue toute seule à l’Église et que ses enfants ont reçu un enseignement chrétien.
Quant à la saga Harry Potter, J.K. Rowling affirme n’avoir défendu aucune thèse ou vision du monde particulière: «Je n’ai pas l’intention de convertir quelqu’un. Je n’ai pas essayé d’imiter C.S. Lewis.»
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Les chrétiens pleurent Benazir
L’ex-première ministre et figure de la démocratie au Pakistan avait le soutien des minorités, notamment chrétienne et des masses populaires qui voyaient en elle leur plus solide espoir dans un climat où l’intolérance islamique et étatique n’a jamais été aussi forte. Une délégation de chrétiens, dans le Bangladesh voisin, s’est même rendue à l’ambassade pakistanaise pour un hommage.
Élue, Benazir Bhutto aurait vraisemblablement donné aux minorités une représentation au Sénat qu’ils attendent depuis sa création. Musulmane, elle avait été rencontrée par une équipe de missionnaires américains.
Sa disparition a ajouté encore à sa dimension d’icône internationale, mais l’oligarque, certes réformiste, a aussi été au cœur d’une affaire de corruption.