Il était une foi…
L’histoire étonnante d’un des plus célèbres cantiques du Noël, «Douce Nuit», débute le 24 décembre 1818 dans le village d’Oberndorf, au Tyrol. En attendant la messe de minuit et émerveillé après une visite chez une maman qui venait d’accoucher, le père Joseph Mohr se sent inspiré pour écrire un poème. Le lendemain, jour de Noël, son ami Gruber, professeur de musique, compose une mélodie sur ces vers.
Plus tard, devant un facteur d’orgues de la vallée qui lui demande d’essayer l’instrument qu’il vient de réparer, le professeur Gruber se met à jouer le cantique écrit avec le père Mohr. Emu, le musicien recopie alors l’œuvre, popularisée dans la région sous le nom de «Chant du ciel».
Publicité
Celui-ci plaît beaucoup aux enfants. Parmi eux, les quatre petits Strasser ont la réputation de «chanter comme des rossignols»! Leurs parents confectionnent des gants de peaux qu’ils présentent notamment à la foire de Leipzig. Et pendant qu’ils commercent, leurs enfants chantent pour s’affranchir de la foule. Mais leurs voix touchent un grand maître de musique du royaume de Saxe qui invite ces petits à assister à un concert que lui-même dirige dans la ville.
Les jeunes Strasser sont éblouis par le spectacle. Pourtant, à la fin, le maître les appelle pour qu’ils chantent. Intimidés mais obéissants, ils montent sur scène et interprètent leurs airs favoris, surtout le «Chant du ciel». Le public est enthousiaste. Le roi et la reine de Saxe, émerveillés, font venir les enfants Strasser et les interrogent sur ce cantique de Noël. Le 24 décembre 1832, le souverain invite le petit chœur à interpréter, dans la chapelle royale, cette «Douce Nuit» qui deviendra célèbre dans le monde entier.
Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui décembre 2020
Pour poursuivre la lecture, choisissez une des options suivantes: