Il était une foi
Les obstacles affectifs sont parfois les plus difficiles à surmonter pour suivre la volonté de Dieu. Jihong et sa femme l’ont vécu après avoir reçu la conviction d’aller servir Dieu en Afrique, au seuil des années 2000.
Dès qu’il a vent ce cette entreprise, le père de Jihong reproche à son fils, alors professeur universitaire en Corée du Sud, de gâcher ses talents. Il entraîne dans sa désapprobation le supérieur de Jihong, qui l’a désigné pour lui succéder. Furieux, cet éminent professeur en est même venu à brûler le dossier que le couple a préparé pour la Worldwide Evangelisation for Christ (WEC).
Le responsable sud-coréen de l’organisation, Monsieur Yoo, n’avait encore jamais rencontré autant d’opposition à l’encontre de candidats. Jihong lui confirme cependant sa détermination.
Le dossier est alors recommencé, les visas pour l’étranger sont acquis, les billets d’avion achetés. Tout est prêt… mais le père de Jihong enlève les enfants du couple. Ce nouveau coup est rude et les époux ébranlés se tournent vers Monsieur Yoo, qui s’assure à nouveau de leur conviction. Il les exhorte à partir, s’engageant à retrouver lui-même les enfants et à les leur ramener.
En réalité, il ne sait pas s’il peut tenir sa promesse et craint des représailles sur les petits. Mais, ce même jour, le père de Jihong l’appelle et, pleurant, l’implore de faire arrêter le projet. Monsieur Yoo lui parle alors des talents de son fils qui aideront des Africains malades et trop pauvres pour être soignés. Jihong sera ainsi un sujet de fierté pour Dieu en plus de l’être pour sa famille…
Plus tard, surmontant son chagrin, le grand-père ramène ses petits-enfants. Après avoir prolongé leur séjour en Corée du Sud auprès de leurs parents, la famille part en mission, là où le Seigneur les voulait et malgré leur amour pour leurs aînés…
