Il était une foi …
Fin observateur, il décrit avec humour et tendresse le monde protestant évangélique dans des nouvelles qui arrivent, d’une phrase à une autre, à amuser ou à émouvoir le lecteur. Interrogé sur l’œuvre du Saint-Esprit comme source d’inspiration, Adrian Plass raconte une anecdote particulière, unique, en une période de dépression liée au stress de ses activités dans les années 1980.
Un soir, il regarde la télévision avec son épouse.
Tout à coup, l’idée d’un récit s’impose à lui, le remplit et le fait presque suffoquer. Il sait qu’un seul mouvement de sa part pourrait nuire à l’inspiration. Jamais il n’avait connu une telle sensation. Il éteint le téléviseur et demande à sa femme de noter ce qu’il va dicter. Cela dure trente minutes: «La demi-heure la plus intense de ma vie», confessera plus tard Adrian Plass. Le couple est en larmes. Ainsi est née la première des six parties qui composent le récit The Visit (éd. Zondervan) (non traduit en français). Le texte raconte le retour de Jésus dans une Eglise actuelle, avec toutes les surprises qui en découlent: l’excitation de l’assemblée et sa déception devant ce Maître qui fait autrement - et mieux - ce qu’on attend de lui.
Contrairement à son habitude, Adrian Plass ne modifie strictement rien. Au sortir de sa dépression, un ou deux ans plus tard, il compose cinq autres parties. L’auteur explique combien, d’une façon indéfinissable, il a ressenti la présence de Dieu en écrivant ce récit qui a fortifié sa foi. The Visit a connu un succès qui s’est renouvelé à l’approche de l’an 2000 avec une édition illustrée, sous-tendant cette question fondamentale: «Si Jésus revenait, seriez-vous prêt?»
Publicité
