Horreur à Goma, psychose à Bukavu

«Nous sommes dans une situation catastrophique! C’est la débandade parmi la population. C’est terrible, horrible. Il y a tant de souffrance et la nourriture manque. Nous prions pour que Dieu intervienne. Il n’y a qu’en lui que nous avons espoir», déclare à Christianisme Aujourd’hui le révérend Martin (nom d’emprunt), pasteur à Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo (RDC).
Le 27 janvier, après trois jours de combats contre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), Goma – ville frontalière avec le Rwanda – tombait aux mains des rebelles du M23 et de l’armée rwandaise. Selon un bilan provisoire, 2000 corps ont été récupérés dans les rues de Goma depuis fin janvier et 900 corps sont à la morgue, déclarait Vivian Van de Perre, cheffe adjointe de la mission de l’ONU en République démocratique du Congo, le 6 février. Selon elle, ce bilan pourrait s’alourdir à cause du manque de sacs mortuaires, qui pourrait entraîner la propagation de maladies, et de la pénurie de poches de sang pour les milliers de blessés.
Pour poursuivre la lecture, choisissez une des options suivantes: