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Faut-il protéger l’appellation «évangélique»?

© Alliance Presse
A partir de quand fait-on (ou ne fait-on plus) partie des évangéliques? Suffit-il de se réclamer du mouvement évangélique pour en être ou faudrait-il établir une «Appellation d’origine contrôlée»? Cet article d'enquête fait partie de notre dossier consacré à l'identité évangélique.
Christian Willi

Chaque semaine, de nouvelles Eglises évangéliques voient le jour en Europe. On ne peut empêcher personne de lancer une Eglise dite «évangélique». L’appellation n’est en effet pas protégée. La conséquence, c’est une très grande diversité théologique et culturelle, qui n’est un secret pour personne. Demandez à un pasteur évangélique conservateur ce qu’il pense des responsables ou Eglises charismatiques les plus bouillonnants! Ou l’inverse… La reconnaissance mutuelle n’est de loin pas toujours de mise.
Faudrait-il donc une régulation pour annihiler cette difficulté à définir et à lire les contours du mouvement évangélique? C’est en tout cas l’avis du sociologue Philippe Gonzalez, dans son récent ouvrage polémique Que ton règne vienne. A sa suite, d’autres aspirent à la création d’une sorte d’AOC, comme pour les bons fromages. Le théologien baptiste Henri Blocher fait partie de ceux-là: «L’utilité en serait avérée, mais le projet est simplement irréaliste.»

Dossier: Evangéliques
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