Faith checking
«Cet homme vous a été livré suivant le projet défini et la prescience de Dieu. Vous l’avez arrêté, vous l’avez fait mourir sur une croix par l’intermédiaire d’hommes impies.»
Tous les lecteurs réguliers de la Bible reconnaîtront l’évocation de Jésus dans ce verset en Actes 2, 23. Pourtant, avec ce passage biblique, Katia Aveiro, la sœur du footballeur Cristiano Ronaldo, dénonce le sort réservé à son frère par son club de Manchester United. Certes, le milieu du football utilise parfois cette métaphore de la crucifixion; «crucifier» signifie alors tirer de telle manière que le gardien de but ne peut réagir pour arrêter le ballon et empêcher le but. Mais dans ce cas présent, la sœur de la star portugaise, dans un long message sur Instagram publié fin octobre, se veut sérieuse.
La crucifixion de Ronaldo qu’elle dénonce? Avoir critiqué et écarté son attaquant de frère de l’équipe première après qu’il ait refusé d’entrer en jeu contre Tottenham et quitté le stade avant la fin du match. Une sanction, semble-t-il, juste et proportionnée, surtout si on la met au regard du sacrifice de Jésus, lui innocent et sans péché, mis à mort (au sens propre) pour nos fautes. Il faut parfois savoir raison garder.