Faith checking
Parmi la liste des endroits les plus sombres sur cette Terre, la section des commentaires sous une vidéo YouTube ou un post Instagram figure bien haut au classement. Derrière leur clavier, les internautes s’émancipent des filtres de convenance imposés par la vie en société, pour le meilleur et pour le pire. Exemple récent: la section des commentaires sous les vidéos «Il était des fois» du média Réformés. Des jeunes catholiques, réformés et évangéliques échangent sur des thèmes brûlants tels que l’avortement, l’homosexualité ou encore le péché dans une atmosphère sereine et d’édification mutuelle.
Mais là où l’initiative aurait pu être saluée par un grand nombre d’internautes se plaignant souvent du manque d’unité au sein du christianisme, elle a été virulemment critiquée par de nombreux commentateurs, allant jusqu’à forcer Réformés à rappeler son intolérance face aux discours de haine. Difficile de savoir sur quel pied danser, quand on veut ajouter sa pierre à l’édifice de l’unité dans l’Eglise.
Car oui, le dialogue œcuménique passe par l’échange et le débat constructif, pour une spiritualité bien pensée et vécue. A noter que parmi ces commentaires, les plus virulents proviennent bien trop souvent des chrétiens eux-mêmes et l’on comprend ainsi que c’est pour eux qu’une telle série est finalement nécessaire.
Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui Septembre 2024
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