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Engagez des pasteurs bien formés!

© skynesher – Getty Images
À l’heure où les études théologiques pour devenir pasteur ne vont plus de soi, quelle est la réelle plus-value d’une formation solide? Analyse.
Charlotte Moulin

Les médias, le grand public, les institutions, voire les responsables d’autres confessions véhiculent parfois l’idée reçue – parfois fondée sur une certaine réalité – de pasteurs évangéliques autoproclamés et mal formés. Mais une formation théologique solide serait-elle un gage de fiabilité pour un pasteur? Deux pasteurs et un théologien nous répondent.

David Rossé, pasteur de l’Eglise évangélique La Fraternelle à Nyon (Suisse) et diplômé d’un master en théologie à l’université de Genève, en est convaincu. «Une formation donne une certaine constitution personnelle sur énormément de questions théologiques, qu’on est amené à traiter même sans s’en rendre compte au fil de la vie d’une Eglise, que ce soit par les questions qu’on peut nous poser ou par les directions qu’on a à prendre.» Sa formation a été capitale pour lui, tant par les connaissances acquises que par les perspectives et les remises en question qu’elle a suscitées.

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