Eglises transformées par les réfugiés

Chaque dimanche, l’Eglise baptiste Hadath, à Beyrouth, recrute des bénévoles à la fin des cultes. Manal El Taya, une jeune Libanaise de vingt-cinq ans, engagée dans la traduction lors des cultes, interpelle les croyants libanais. L’Eglise recherche cent bénévoles supplémentaires aussi bien pour la sonorisation ou les rangements, que pour les contacts avec les réfugiés syriens, les groupes de maison, etc.
«La liste est longue, tant l’affluence à nos cultes a explosé. Avec l’arrivée des Irakiens, puis des Syriens, le culte fréquenté il y a encore quelques années par 150 fidèles, a passé à quatre cultes par week-end, dont un pour les Irakiens et un pour les Syriens, accueillant entre 700 et 900 personnes au total». L’Eglise compte désormais trois lieux de cultes dans trois parties de la capitale, dont le quartier populaire de Nabaa. Des haut-parleurs ont été installés à l’extérieur pour ceux qui n’ont pas trouvé de place à l’intérieur.
Pour poursuivre la lecture, choisissez une des options suivantes: