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Dieu aide à vivre, l’Etat aide à mourir

© Mininyx Doodle – Getty Images
La proposition de loi sur la fin de vie, déposée le 11 mars, est actuellement débattue au Parlement français. Certains y voient un progrès sociétal, d’autres une atteinte aux fondements médicaux.
David Nadaud

En ce mois de mai, le Parlement français débute l’examen d’un projet de loi aussi attendu que controversé: la légalisation de l’aide à mourir. Dans un contexte où plusieurs pays européens ont déjà franchi le cap, la France s’apprête peut-être à inscrire à son tour dans la loi la possibilité, pour certains patients en fin de vie, de choisir une mort médicalement assistée, encadrée par des critères stricts et des garanties d’ordre éthique.

«Mourir dans la dignité, tout le monde est d’accord avec cette affirmation, mais est-ce qu’on parle toujours de la même chose?» interroge Franck Meyer, président du Comité protestant évangélique pour la dignité humaine. Pour lui, «il y a une différence entre accompagner un mourant, qui est toujours vivant, et précipiter sa mort». Il défend une vision de la dignité fondée sur quatre piliers: «L’être humain a été créé à l’image de Dieu»; «Dieu s’est fait homme en Jésus-Christ»; «Notre corps devient le temple du Saint-Esprit»; «Dieu confie la Création à l’homme». Dans cette perspective, la vie est sacrée et sa fin ne saurait relever d’un choix autonome.

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