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La Commission d’éthique change de visage

Luc Olekhnovitch s’apprête à remettre les clés de la Commission d’éthique protestante évangélique (CEPE) à Marjorie legendre. Entretien croisé.
Maude Burkhalter

Luc Olekhnovitch, au moment de passer le témoin de la présidence de la CEPE, quel regard portez-vous sur son rôle?

Luc Olekhnovitch (LO): Cette Commission est née du constat de l’insuffisance d’une réflexion éthique proprement évangélique et du désir d’être une force de proposition au sein de la Fédération protestante de France. Notre premier texte a été d’abord adressé à nos Eglises: il s’agissait de rappeler que leur mission était d’avoir une parole publique sur des questions non seulement d’ordre religieux mais aussi de fraternité humaine. Je pense qu’on a contribué à faire émerger une parole évangélique qui est argumentée, qui se veut équilibrée et paisible.

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