Des guerres d’antan aux nôtres, une presse qui se veut pacifiste
L e son des missiles a remplacé le bruit des bottes. Mais quel que soit le vacarme, c’est toujours de la guerre que l’on entend l’écho. Hier comme aujourd’hui, le chrétien reste stupéfait par les invectives belliqueuses des nations, ne sachant pas toujours trancher entre patriotisme d’ici et citoyenneté d’en haut.
Certes, la guerre en Ukraine n’est ni en Suisse, ni en France et nous sommes encore peu concerné par un enrôlement ou une guérilla sur notre sol. Mais qui sait? Mainstream ou «alternatifs», tous les médias ne parlent-ils pas de Troisième Guerre mondiale? On «jette de l’huile sur le feu», les «nations s’irritent» et pour l’instant les pourparlers seraient des bavardages plus que des négociations. Alors, que doit faire le chrétien face à la guerre? Cette tribune aux allures de chronique n’a pas pour vocation de présenter des études bibliques pour vous dire «quoi faire» en cas de «ceci ou cela». Cependant, nous voulions vous partager ce que nos aînés dans la presse ont déjà écrit et évoqué.
Le chrétien doit-il prendre les armes?
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Nous l’avons dit à outrance, cela fait 150 ans qu’un journal, puis un magazine, se propose d’informer avec un regard protestant et évangélique. Et vous l’imaginez bien, en 150 ans, ce ne sont pas les guerres qui ont manqué. Alors que la guerre éclate en Ukraine, nous avons relu les plumes du passé lors des périodes de guerre pour savoir ce qu’en disaient les journalistes protestants. Et nous avons été touchés. En 1881, moins de dix ans après la fondation du journal, la France envahit la Tunisie. La déliquescence de l’Empire ottoman a engendré des remous entre les nations et la France décide de s’approprier une partie des côtes sud de la Méditerranée.
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