De la Suisse au Chili, de la méfiance à la foi
Un seul regard, un déclic, et la vie de Janaïne a pris une nouvelle direction. En ce samedi du mois de juin 2011, la jeune femme déambule au marché de Lausanne. Et là, ses yeux s’arrêtent sur un texte biblique, placardé en grand sur un stand tenu par une Eglise. «Ce verset disait que l’on peut naître de nouveau. J’ai pris la décision de chercher cette Eglise et découvert qu’elle se trouvait à cinq minutes de chez moi. Je l’ai pris pour un signe du destin, et le lendemain, j’étais au culte». Le début d’une nouvelle vie.
Janaïne a pourtant reçu une éducation religieuse, mais dans une famille de Témoins de Jéhovah. «L’étude de la Bible était poussée, mais la doctrine totalement erronée et son application légaliste. Il n’y avait pas de place pour l’amour et je me sentais toujours coupable: quoi que je fasse ou dise, quelle que soit ma coupe de cheveux, j’avais tort». De quoi expliquer chez Janaïne une certaine frilosité par rapport à toute forme de religion: «Pendant douze ans, je n’ai pas spécialement pensé à Dieu, même si je restais persuadée de son existence.»
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