Ciné, séries, VOD
Koati
Nachi est un coati, le seul au sein de la petite communauté des habitants du pays de Xo, en Amazonie. Un peu frondeur, il se sent quelques fois mis de côté malgré ses deux amis. Au moment où doit se prendre une décision difficile pour fuir une catastrophe naturelle, il est le seul à ne pas céder à l’attrait de Saina, un perfide serpent qui ne cherche que son intérêt, quitte à mener le monde à sa perte.
Étonnamment, alors que c’est un vieux sorcier qui inspire la quête de Nachi, le sujet sous-jacent ressemble au message du «Monde de Narnia». Si on apprécie l’aventure, l’animation et les personnages, on est également heureux de pouvoir discuter de belles valeurs bibliques avec les enfants.
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4/5
Dès 6 ans
Le Pharaon, le Sauvage et la Princesse
Une conteuse glane quelques éléments donnés par son public pour créer trois histoires originales et merveilleuses. On voyage de l’Egypte antique, à l’époque médiévale en Auvergne, puis dans un pays ottoman entre palais et vieilles masures. Le fil rouge est l’émancipation des jeunes vis-à-vis des anciens, surtout lorsqu’ils sont injustes. Comme d’habitude avec Michel Ocelot, la beauté des images est un véritable enchantement.
4/5
Dès 8 ans
Sans filtre
Palme d’or à Cannes, «Sans filtre» est une satire non seulement de ce que l’on croit être évident (la vacuité de la mode, les riches et les pauvres, le pouvoir, etc.), mais qui s’attaque à tout ce qui fait de l’homme l’animal égoïste et dangereux qu’il peut devenir. Yaya est une jolie mannequin qui gagne aussi de l’argent avec ses réseaux sociaux. Avec son petit ami Carl, ils profitent d’une croisière sur un yacht de luxe où l’on apprend à l’équipage à ne jamais dire non aux clients. Mais l’argent ne suffit pas à les prémunir d’un naufrage où les rapports de force vont être inversés…
C’est un film ambitieux qui aime mettre mal à l’aise le spectateur. C’est pourquoi on ne peut le conseiller aux âmes sensibles, à cause de quelques scènes vulgaires ou écœurantes, mais il est percutant et amène la réflexion!
5/5
Dès 16 ans
Ninjababy
Rakel est une jeune femme un peu dilettante, un peu artiste, qui se laisse beaucoup vivre. Lorsqu’elle s’aperçoit qu’elle est enceinte, elle ne pense qu’à une chose, avorter. Le géniteur est un looser et elle est incapable de s’occuper de quelqu’un d’autre qu’elle… Pour se préparer malgré tout à l’accouchement, elle invente un petit personnage de BD, Ninjababy, qui va occuper les coins laissés vides de sa vie. Il est difficile de conseiller ce film qui parle ouvertement d’avortement et de promiscuité. Pourtant, outre que c’est un joli scénario original et malin, il permet de saisir avec sensibilité ce côté de l’argumentation, comme de proposer plusieurs autres solutions. Un long-métrage plus doux qu’amer.
4/5
Dès 16 ans
