Elle est l’une des ONG d’urgence qui intervient au plus près des populations sinistrées. Medair agit depuis 1989 «sur la plupart des crises les plus graves dans le monde». Dernièrement, c’est en République démocratique du Congo où plus de sept millions de personnes, dont une majorité d’enfants, ont été déplacées à cause des combats qui s’intensifient. «Nous intervenons au plus près de la ligne de front pour répondre aux besoins vitaux des personnes affectées par cette insécurité», décrit Annick Balocco, directrice de la branche française de l’organisation chrétienne internationale.

Toutefois, elle n’oublie pas de citer le conflit au Soudan, mais aussi les terres de réfugiés comme le Tchad voisin. L’aide humanitaire se manifeste aussi au Yémen «où la malnutrition fait des ravages parmi les enfants». L’ONU estime, par ailleurs, qu’un enfant sur cinq vit dans une zone de conflit ou est déplacé. Les défis à relever sont immenses, mais Medair a un avantage non négligeable: sa connaissance du terrain. Elle agit ainsi directement auprès des populations en danger, parfois totalement oubliées du reste du monde. L’accès à l’eau demeure l’un des principaux défis puisqu’il s’agit d’une ressource vitale pour les populations déplacées.