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CeCe Winans pour le Christ

© Facebook
Chanteuse de gospel renommée et pasteure, CeCe Winans est actuellement en tournée à travers les États-Unis avec son concert de louange «Goodness of God». Entretien.

Vous êtes née dans la famille Winans. Aviez-vous donc une carrière toute tracée dans la musique?

C’était mon choix, mais mes parents chantaient tous les deux. Ils se sont mariés et ont eu dix enfants, donc nous chantions tous, surtout à l’Eglise. C’est vers l’âge de seize ans que je sentais que Dieu m’appelait à explorer cette voie. J’ai commencé à chanter avec mon frère BeBe. Ensuite, j’ai entamé des projets en solo et nous voilà, quarante ans après…

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Vous êtes l’une des artistes de musique gospel des plus récompensées, avec à votre actif 15 Grammy Awards et 29 Dove Awards. Quelle récompense a été la plus importante pour vous?

Une première récompense est toujours très particulière. Nous regardions les Grammy Awards en grandissant et nous avions nos discours fictifs que l’on se présentait les uns aux autres. Quand cela s’est réellement produit, j’ai pris conscience que c’était possible seulement à cause des portes que Dieu a ouvertes. Chaque récompense symbolise le fait que Dieu agrandit mon territoire pour qu’il soit glorifié.

Quelle est votre chanson favorite?

Probablement Alabaster Box («Vase d’albâtre»). Si je donne un concert et que je ne la chante pas, on me le reprochera (rires). C’est une chanson puissante. Il s’agit de l’offrande ultime. Cette femme a reconnu qui était Jésus, et elle a pris conscience qu’il méritait son meilleur. Elle a lavé ses pieds avec ses larmes, et les a essuyés avec ses cheveux.

Vous êtes également pasteure…

Oui, je suis pasteure avec mon mari à la Nashville Life Church, une Eglise non-dénominationnelle que nous avons fondée il y a douze ans. Mon fils en est désormais le pasteur principal. L’appel au ministère pastoral nous a surpris, mais c’est très gratifiant.

Au fil des années, comment votre marche avec Dieu a-t-elle évolué?

Après toutes ces années, je reste simplement dans l’émerveillement de qui est Dieu. Lire la Bible, prier, faire partie d’une Eglise locale et d’une communauté de croyants, tout cela, pour moi, renforce et enrichit ma marche avec Dieu. Me soumettre à sa volonté s’est avéré être une bénédiction. C’est un mode de vie. Je suis tellement reconnaissante pour la croix et pour la Bible. Dans chaque défi que j’ai traversé, j’ai pu y trouver des clés. Elle est «une lampe à mes pieds, une lumière sur mon chemin».

Vous écrivez aussi des livres, notamment sur la transmission de la foi à la génération suivante. Qu’est-ce qui vous passionne tant à ce sujet?

Le passage du relais m’importe beaucoup. Je suis qui je suis grâce à mes parents, à mes pasteurs, aux mères de l’Eglise et aux gens du corps de Christ qui ont pris le temps de prier pour moi. La Bible dit aux femmes âgées d’enseigner aux jeunes femmes. Ainsi, ce sont des femmes plus âgées qui m’ont appris à être une épouse, à être une mère, à vivre ma foi, à tenir bon dans les moments difficiles.

Désormais, c’est à mon tour. C’est à moi de m’assurer d’investir dans la génération suivante. Qui suis-je en train de construire? Qui suis-je en train de former pour être un disciple de Jésus-Christ? Nous avons tous cette responsabilité et j’ai écrit un livre pour les chrétiens à ce sujet (Believe for it, éd. K-Love, ndlr). On devrait tous être dans une position où on est à la fois en train de recevoir et de donner.

Propos recueillis par Jean-François Bussy

Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui Mai 2024

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