Ce verset qui me parle
Sylviane, 49 ans: «L’Eternel est mon berger: je ne manquerai de rien. Il me fait prendre du repos dans des pâturages bien verts, il me dirige près d’une eau paisible. Il me redonne des forces» (Ps. 23, 1-2).
Ce texte peut nous faire penser à l’été, pourtant, au retour de mes vacances, je n’ai pas eu le sentiment de m’être ressourcée… même si j’ai passé de bons moments! Ce Psaume m’interpelle et me parle de lâcher-prise. Reconnaître la voix du bon berger et le suivre me demande de mettre du temps à part. Je relirais ce passage plutôt ainsi: si je fais de l’Eternel mon berger, alors je ne manquerai de rien!
Fantine, 26 ans: «Voyez ces oiseaux qui volent dans le ciel, ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’amassent pas de provisions dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. N’avez-vous pas bien plus de valeur qu’eux?» (Mat. 6, 26).
Ces derniers temps, je peux entendre le sifflement d’un oisillon qui crie depuis son nid. C’est un son qui fait mal au cœur. Si le cri de cet oisillon nous fait de la peine et que la Bible dit que Dieu prend soin des oiseaux, son cœur de Père doit se serrer quand nous, ses enfants, faisons de même. Mais alors que ce verset nous encourage à ne pas nous inquiéter du lendemain, je me demande: suis-je comme cet oisillon, à incessamment crier vers mon Père céleste? Ou suis-je dans le calme de la confiance, sachant et croyant que le cœur de mon Dieu est déjà tourné vers tous mes besoins?
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