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Ce que l’histoire de Jonas nous apprend sur la prédestination

© Wikipedia: Pieter Lastman - Jonas et la baleine
Jonas refuse-t-il la mission que Dieu lui confie par sa propre initative ou, au contraire, parce qu’il était prédestiné à le faire? Ou les deux? Parti pris.
Holger Wetjen

Le très protestant sujet de la prédestination reste épineux encore aujourd’hui. Dans la Bible, un livre présente ce sujet de la prédestination (sans bien sûr utiliser ce mot) d’une façon tout à fait particulière. Il s’agit du livre de Jonas. A première vue, la prédestination est une doctrine sévère. Elle peut angoisser. Mais dans ce livre, nous accompagnons Jonas et nous faisons, ensemble avec lui, un chemin de maturation et de changement d’identité, pour reconnaître le rôle missionnaire que Dieu nous attribue dans notre vie. On y découvre également que Dieu est à la fois rigueur et miséricorde. Pour le dire autrement: nous pouvons nous révolter contre son injonction, dans une illusion de liberté, mais ce sont justement nos gestes de révolte qui conditionnent l’enchaînement des événements qui aboutissent à la réalisation de ce que Dieu nous appelle à faire.

Ce chemin vers Dieu est un apprentissage en trois étapes en somme assez classiques et presque académiques: thèse, antithèse, synthèse. La thèse est un appel qui nous parvient de Dieu, l’antithèse est notre révolte, qui, à notre insu, accomplit la volonté de Dieu. La synthèse représente la réconciliation; nous comprenons que nos gestes de révolte vont dans le sens de ce que Dieu nous demande de faire. Nous nous réconcilions ainsi avec Dieu et nous admettons, par amour de Dieu, le rôle que Dieu nous attribue.

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