Au service de 2025
Une nouvelle année commence et avec elle, les bonnes résolutions reviennent, avec toujours cet espoir de les voir perdurer au-delà du mois de janvier. Et si à l’aube de cette année, on repensait – ou disons on redynamisait – notre service à l’Eglise? L’Eglise locale, l’Eglise globale, l’Eglise de maison, l’Eglise hors des murs de nos églises…
En 2025, à quoi ressemble ce que dans nos milieux on appelle communément le «service à l’Eglise»? Longtemps perçus de manière relativement linéaire – animation de cultes, prédication, visite aux malades, gestion de la logistique des locaux – les différents rôles que prend le service existent toujours, mais l’Eglise d’aujourd’hui est en mutation. La diversification des besoins de la communauté chrétienne et de la société poussent à réinventer les formes du service.
Dans une ère marquée par des crises globales et des questions sociales pressantes, le service dépasse les murs de nos bâtiments et prend des formes inattendues. Une communauté chrétienne qui veut rester pertinente doit repenser la manière dont elle répond aux besoins concrets de ses membres, mais aussi du monde qui l’entoure.
En redynamisant le service, on est encouragé à revenir à l’essentiel: la place de l’amour du prochain et de la mission. 2025 pourrait mettre l’accent sur des formes de service qui incarnent de manière tangible la bonne nouvelle de l’Evangile, passant également par un recentrage sur la formation et l’encouragement. Les Eglises ne doivent pas simplement recruter des «volontaires», mais identifier et nourrir des appels spécifiques dans la vie de chaque croyant. Ce dossier se veut d’abord comme une invitation à la persévérance et à la réflexion, pour qu’ensemble nous répondions, en 2025, à l’appel constamment renouvelé d’être les mains et les pieds de Christ.