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Alphalive fête son quart de siècle

© Alphalive
La branche suisse des Parcours Alpha, dont le but est de faire connaître la foi chrétienne, fête 25 ans d’existence.
Maude Burkhalter

La recette est simple: un repas, un exposé et des discussions. Et ça fonctionne depuis vingt-cinq ans! Le 25 mai, les parcours Alphalive Suisse romande célèbrent leur quart de siècle. «En vingt-cinq ans, des centaines de personnes ont fait une rencontre avec Jésus-Christ», se réjouit Emmanuel Voeffray, coordinateur Alphalive Suisse romande. «Cet anniversaire, c’est surtout l’occasion de marquer notre reconnaissance pour tout ce qui s’est vécu dans chacun des parcours.»

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Former ou consolider des fondations

En 2023, pas moins de 147 parcours ont eu lieu. Au fil des années, plusieurs centaines voire milliers de parcours Alphalive ont vu le jour. Il s’agit d’une série de soirées lors desquelles un groupe de personnes se réunissent pour découvrir la foi chrétienne. Le contenu est transmis via du matériel audiovisuel fourni au modérateur, puis les participants sont invités à discuter autour du thème de la soirée; aucune question n’est taboue. Une formule adaptée existe également spécifiquement pour les jeunes adultes et adolescents. «Un sondage mené par le groupe Barna estime à un peu moins de 80% le nombre de personnes qui prennent ensuite une décision pour Jésus. Si je ne vois pas ce chiffre dans tous mes parcours, cela reste encourageant», se réjouit le coordinateur.

Si la formule est d’abord pensée pour des non-croyants, il permet aussi à des chrétiens d’affermir leur foi ou d’y revenir. C’est notamment le cas de Rébecca, vingt-et-un ans, qui a effectué un parcours Alphalive en 2023, deux ans après son baptême. «J’étais très en colère contre Dieu. J’avais beaucoup d’incompréhensions et de questions», témoigne-t-elle. «Ce programme m’a permis de revoir les bases de la foi chrétienne et de me recentrer sur l’essentiel. J’ai pu poser des questions librement, sans peur du jugement.» Et d’indiquer que dans son groupe, les participants étaient tous d’âges et de parcours de vie différents. «C’était très enrichissant et édifiant. Ce qui m’a marquée, c’est l’authenticité des discussions.»

Le même message dans une forme pertinente

Puisque les bases de la foi restent les mêmes, l’un des défis de l’organisation est de rester pertinente, surtout au niveau de la forme de transmission: «Avant, on reprenait des exposés et on allongeait l’enseignement avec notre contenu», se souvient Emmanuel Voeffray, qui a pris la responsabilité de coordinateur en 2014. «On s’est rendu compte que la partie de l’enseignement était trop longue.» Décision est donc prise de s’en tenir à des vidéos pour le contenu. «Cette forme-là permet une organisation plus légère.»
C’est en Angleterre qu’ont lieu les premiers programmes Alpha. En 1977, ils sont d’abord pensés à destination des chrétiens habitués à fréquenter une Eglise. En 1990, le prêtre anglican Nicky Gumbel réoriente et développe les parcours pour les proposer à celles et ceux qui ne connaissent pas la foi chrétienne.

Pour la Suisse romande, c’est Olivier Fleury, aujourd’hui actif dans l’organisation JC2033, qui a importé le modèle. «Je me souviens d’avoir organisé pour la première fois les parcours Alphalive dans mon Eglise en 2000», témoigne Emmanuel Voeffray. Quatorze ans après, à la suite d’un temps sabbatique en famille, il en reprend la coordination, soutenu par une petite équipe de bénévoles et quelques salariés. En préparant les festivités du 25 mai, c’est surtout un regard de reconnaissance qu’il jette sur le passé, et une vision renouvelée pour le quart de siècle à venir.

Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui Mai 2024

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