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Adoration et transe, quelles différences?

© Alliance Presse
Kevin Strubi a consacré un travail universitaire à la louange chantée dans les milieux charismatiques. Il en décortique quelques aspects.
Jérémie Cavin

Vous arrivez à la conclusion que les évangéliques ont des rituels de louange. Que voulez-vous dire par là?
Les évangéliques, dont je fais partie, réalisent bon nombre de rituels, à commencer par celui de la louange. J’ai essayé d’en décortiquer les étapes. Il y a d’abord une «préparation à l’adoration», caractérisée dans les rituels de type charismatique par une tendance au mouvement (bras levés, danse, utilisation de bannières) et par le «bruit» (musique, chant et glossolalie). Puis l’effervescence diminue pour laisser la place au silence, où le participant se retrouve devant son Dieu. Ce temps d’adoration continue avec «l’intime communion», le moment où le Père transmet ses messages à ses enfants; bien que spirituel, il n’exclut ni le corps, ni l’émotionnel. Tout se clôt par «la sortie de l’adoration».

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