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Accusée de «radicalisation», la Haute école de théologie répond

© HET-PRO / YouTube
«Repli identitaire», «fondamentalisme», «salafisme», «sectarisation»: les accusations du professeur de théologie Pierre Gisel sont lourdes. Analyse d'une dispute de clochers.
Jonathan Herment

Un article de Pierre Gisel, professeur de théologie à l’université de Lausanne, paru fin 2024, a secoué le monde protestant suisse romand. Publié dans la revue Théorèmes et relayé par la presse, l’article accuse la HET-PRO, école de théologie confessante et professionnalisante, d’être un «lieu de radicalisation intra-protestant». Les termes sont incisifs et lourds de sens: «repli identitaire», «fondamentalisme», «salafisme», «sectarisation», etc. L’auteur identifie l’école à un courant évangélique «très minoritaire mais actif et stratège (…) de frappe rationalisante et idéologique».

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