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Zika ravive le débat sur l’IVG

© Alliance Presse
Ironie du sort, le virus qui serait responsable de l’augmentation des cas de microcéphalie s’attaque aux pays les plus conservateurs. Comment les Eglises réagissent-elles? Enquête.

«Urgence de santé publique de portée mondiale». Début février, l’Organisation mondiale de la santé dégainait son alerte maximale face à l’épidémie de Zika. Dans la foulée, le Haut-Commissariat des droits de l’homme appelait les pays les plus touchés à favoriser l’accès à la contraception et à l’avortement. En effet, l’augmentation inquiétante de cas de microcéphalies parmi les nouveau-nés brésiliens (plus de 3400 cas en quelques mois) semble liée à la contamination de femmes enceintes par ce virus.
L’affaire est sérieuse: cette anomalie dans la croissance du cerveau entraîne un retard mental et parfois moteur chez l’enfant. «Des conséquences dévastatrices pour les familles», analyse le directeur de santé maternelle et infantile à l’OMS.
Cité par le quotidien Le Temps, l’infectiologue Artur Timermann redoute la naissance de plus de 70 000 enfants microcéphales au Brésil si les femmes ne sont pas dissuadées de tomber enceintes pendant l’épidémie. Comme l’affection passe souvent inaperçue et qu’en outre il n’existe pas de test de diagnostic rapide, de très nombreuses femmes pourraient avoir été exposées au virus sans le savoir. Par ailleurs, la détection de la microcéphalie n’est possible à l’échographie qu’à la fin de la grossesse, donc après le délai légal pour toute interruption de grossesse dans la plupart des pays.

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