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Le Brésil, champion du monde de la foi?

© Alliance Presse
Le Brésil, l’hôte de la Coupe du monde de football, est l’un des pays les plus évangéliques au monde. Un essor dû à des raisons historiques, religieuses et sociologiques. Mais le paysage religieux brésilien reste complexe. Analyse.
Jérémie Cavin

Des pasteurs qui prient pour la victoire de leur équipe à la Coupe du monde. D’autres qui détiennent des médias et plusieurs entreprises. Des lobbies évangéliques au sein du parlement. Des catholiques «infiltrés» par le charismatisme. A coup sûr, on ne parle pas ici de la Suisse ou de la France… Mais au Brésil, la situation religieuse est vraiment particulière, ne serait-ce que parce que le 22% de la population est évangélique, le troisième taux le plus élevé au monde. C’est aussi le deuxième pays le plus missionnaire!
Des questions surgissent: comment expliquer un tel succès, notamment l’essor impressionnant des pentecôtistes et des néo-pentecôtistes? Ces évangéliques se démarquent-ils vraiment des religions traditionnelles afro-brésiliennes ou sont-ils tentés par le syncrétisme? Qu’ont-ils apporté à la société? Pourquoi parle-t-on si souvent de scandales liés à la théologie de la prospérité?

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