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50e Eglise ICF à Bulle

© Alliance Presse
En seulement vingt ans, le mouvement ICF, parti de Zurich, a conduit à la naissance de cinquante Eglises. Les ingrédients du succès: un style branché et contemporain, un accent mis sur les relations humaines et... un essor pas forcément planifié.
Christian Willi

La cinquantième Eglise ICF implantée en vingt ans est romande. Les 20 et 21 février, une nouvelle antenne ICF a ouvert ses portes dans une des salles de l’hôtel de ville à Bulle, en même temps qu’une autre ouvrait à Interlaken. 2016 marque aussi le vingtième anniversaire de la success-story ICF. Car International Church Fellowship (ICF), l’Eglise lancée par de jeunes Zurichois, peut se targuer de compter dans ses rangs la plus grande Eglise de Suisse, celle de Zurich justement, avec le pasteur Leo Bigger (photo page ci-contre). A l’heure d’entrer dans l’âge adulte, ICF compte aussi quatre antennes romandes, à Lausanne, Genève, Neuchâtel et désormais à Bulle.
Pourquoi Bulle? Pour Maxime Morier (photo à g.), natif de Château-d’Œx, «c’est vrai que sur le plan humain, Fribourg aurait été plus stratégique». Car le concept ICF est foncièrement jeune et urbain. Mais c’est son frère, Jérémy, pasteur d’ICF Lausanne, qui a reçu une vision pour cette nouvelle implantation. ICF Bulle démarre avec une trentaine de bénévoles. Elle touche déjà une cinquantaine de personnes, tout en visant d’atteindre au moins le double d’ici à deux ans. Son démarrage est soutenu financièrement par les autres Eglises ICF de Suisse romande. Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, ICF Bulle n’attire pas que des jeunes hipsters en quête d’émotions, même si pour participer pleinement à la louange, maîtriser l’anglais est un must. «Nous avons aussi plusieurs quadras ou quinquas, qui trouvent dans le style branché et contemporain une façon de vivre l’Eglise qui leur convient», explique le pasteur Maxime Morier.

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