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Une famille fortunée au secours des enfants

Tout en ayant fait fortune dans le commerce de céréales, la famille de Jean André a gardé un mode de vie simple et pris fait et cause pour les enfants du monde entier

«Semez une graine de foi dans le cœur d’un enfant et elle se développera». Telle était la devise de Jean André, fondateur du Grain de Blé. À l’époque, la famille André était une des premières fortunes de Suisse. Le Grain de Blé fut fondé pour secourir les enfants traumatisés par la Seconde Guerre mondiale. Après soixante ans d’activités, la fondation continue de promouvoir à travers le monde des activités (camps, clubs, Allô Junior, etc.) destinées à faire connaître Dieu au plus grand nombre d’enfants.
Mais la plus belle réussite de Jean André et de son épouse Mady, décédés respectivement en 1994 et 2004, est certainement d’avoir su transmettre à leurs descendants le désir de répandre l’Évangile ainsi que la ferme volonté de vivre en paix les uns avec les autres. Alors que les déboires financiers essuyés ces dix dernières années auraient pu les diviser, ils ont su faire le choix de la réconciliation et de l’unité. Chaque année, les six enfants de Jean et Mady, avec leurs propres enfants, se réunissent encore quatre à cinq fois.
Stéphane Richir, l’un des petit-fils, explique : «Les gens de ma famille sont des communicateurs de paix. Quand il y a des tensions, ils les gardent entre eux afin de ne pas éclabousser les autres». Sa tante Anne-Christine Bataillard-André, qui a repris les rênes du Grain de Blé depuis huit ans, le confirme : «Notre père nous a toujours dit : “L’argent est une chose, mais servir Dieu a une portée éternelle”. Chacun de nous est empreint de cette pensée.»
–CREDIT–
Ascendance huguenote
C’est en 1909 que Jean André voit le jour à Nyon, sur les rivages du Lac
Léman. À l’origine et comme tant de protestants romands, les André sont des réfugiés d’ascendance huguenote française. Son père Henri a repris la barre de la petite entreprise familiale de commerce de céréales créée par son grand-père Georges. Pour les parents de Jean André, le travail, les valeurs familiales et la Bible sont des fondements.
Le jeune Jean sera particulièrement marqué par la consécration de sa mère : «Elle se levait tous les matins à l’aube pour prier et préparer un passage de la Bible qu’elle partageait avec ses enfants, ouvrant ainsi la voie à un héritage spirituel qui allait se perpétuer de génération en génération», relate Anne-Christine Bataillard dans le livre qu’elle consacre à son père.

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