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Entrez dans la fête

«Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi et tout ce que j’ai est à toi»   (Luc 15, 31). Il était le fils aîné. Il revenait des champs où il travaillait, pour découvrir les préparatifs d’une fête commandée spontanément par leur père pour célébrer le retour de son frère…
René Laframboise

«Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi et tout ce que j’ai est à toi»   (Luc 15, 31). Il était le fils aîné. Il revenait des champs où il travaillait, pour découvrir les préparatifs d’une fête commandée spontanément par leur père pour célébrer le retour de son frère cadet. Ce vaurien, comblé d’honneur et immédiatement réintégré ? Le voilà donc en colère, boudant les réjouissances. C’est là que son père prend la peine de venir le trouver. Lui, l’aîné, malgré toutes ses années de service, n’a jamais reçu un chevreau pour faire la fête avec ses amis. «Mais, mon fils, tu es toujours avec moi !»Ces mots peuvent résonner dans nos coeurs à nous aussi. Les mots du père indiquent le potentiel d’une certaine maturité. Mais le fils aîné a appris à servir davantage comme un esclave qu’un héritier. Il ne connaît pas la joie d’être avec le Père et de goûter à ses bontés.
–CREDIT–
Le fils aîné peut nous ressembler, quand nous sommes affairés à remplir notre «devoir de bons chrétiens», soucieux de faire des oeuvres pour Dieu, à le satisfaire,
prenant la vie très au sérieux. Nous n’avons pas appris à prendre le temps de fêter, de nous arrêter et de goûter à la joie d’appartenir au Père, à tremper, baigner dans son amour. Or, le Père veut que nous entrions dans l’esprit de la fête.Si nous avons tout ce qui est à Dieu, de quelle richesse s’agit-il ? La première
richesse est celle de la relation. Nous avons été créés pour la relation, pour l’amour. Le monde a soif d’amour, désespérément. Et souvent nous pensons, comme la Samaritaine, que l’amour d’un homme ou d’une femme viendra remplir ce vide, cette soif. La Samaritaine représente ces millions de personnes qui dépendent de l’extérieur pour combler un besoin que seul l’Esprit d’adoption peut remplir intérieurement.La richesse, c’est d’expérimenter
que nous ne sommes pas seuls au monde mais toujours avec Dieu, qu’il est notre papa et qu’il habite en nous, qu’il nous aime follement et que nous sommes ses créatures merveilleuses, qu’il nous accompagne chaque jour et qu’il prépare pour nous des projets, en attendant de nous submerger parfaitement
dans son amour dans l’Au-delà. Lorsque nous prenons conscience de notre
héritage, alors notre vie peut devenir «fête».

René Laframboise,responsable de JEM Québec, à propos du Père

Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui – Décembre 2008

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